J’ai assisté au discours de politique générale du premier ministre, un grand moment de communication ! Un calendrier enfin clairement défini, mais aucune piste de financement des dépenses nouvelles.


Les prélèvements obligatoires culminent à un taux historique de 45,3% de PIB, nettement supérieur à la moyenne de la zone euro. La CSG a connu une hausse sans précédent, et les taxes sur le carburant ont explosé.


Le 24 avril dernier, le président de la République a fait de grandes annonces, sans pistes sérieuses de financement pour l’instant. Comment le gouvernement entend-t-il traiter les priorités de notre pays ? Comment réduire le déficit des caisses de retraites, de la Sécurité Sociale, du commerce extérieur ? Comment compte-t-il répondre à la crise sociétale que traverse la France et aux difficultés des territoires en matière de santé, de sécurité, de services publics ?


Si je m’étais abstenue lors de la première déclaration de politique générale du premier ministre, j’ai cette fois-ci clairement voté contre pour toutes les questions que j’ai énumérées, et qui restent sans réponse.