À l’occasion d’une de mes réunions de vœux aux élus de ma circonscription, des manifestants ont employé la manière forte pour s’imposer au sujet d’une prévision de fermeture d’une classe à la prochaine rentrée. Interpellée, je n’ai pas pu répondre compte tenu de leur volonté à s’inscrire dans les clivages et la polémique et non sur l’ouverture et la discussion.

Je tiens à rappeler mon respect indéfectible de la démocratie et j’ai toujours eu à cœur de travailler avec tous les maires, quelles que soient leurs sensibilités politiques.

Défendre l’école de la République Française pour nos enfants est une démarche qui relève de l’esprit civique et éducatif de chacun. Or, la présence des enfants dans cette ambiance tumultueuse et vindicative m’a semblée en inadéquation avec l’image d’adultes, d’éducateurs, ou de parents responsables.

En tant que mère et grand-mère vivant dans une commune rurale de la montagne jurassienne à laquelle je suis profondément attachée, je suis pleinement consciente des enjeux vitaux pour notre ruralité.

Faisant abstraction des dérapages constatés, j’ai néanmoins proposé un rendez-vous aux parents d’élèves, membres du SIVOS et élus concernés par ce dossier afin d’explorer plus sereinement les éléments qui permettraient d’étayer une demande de révision des prévisions scolaires actuelles.