« Retrouver la croissance, redonner du pouvoir d’achat aux français », je pourrais adhérer à ces propos, même si ce sont ceux du Premier Ministre. Mais derrière les phrases, derrière les formules, derrière les mots, il y a des réalités et ce sont ces réalités que je veux dénoncer.
- L’effort n’est pas suffisant pour réduire notre déficit public, ainsi dès 2015, la France aura besoin d’emprunter 230 milliards d’euros par an pour financer ses politiques, c’est colossal !
- 2,25% de prévision de croissance à partir de 2016, hypothèse retenue dans le programme de stabilité, semble trop optimiste.
- L’effort fiscal demandé aux français est encore trop lourd, les mesures en faveur des ménages ne touchent pas les classes moyennes qui vont de nouveau être durement impactées par les hausses d’impôts sur le revenu en 2014 (abaissement du plafond du quotient familial, fiscalisation de l’abondement de l’entreprise pour les complémentaires santé, hausse des cotisations retraite de 0,15 points et fiscalisation des 10% de  majoration de pension pour les retraités ayant eu 3 enfants ou plus….)
Je considère pour ma part que ces mesures ne sont pas au rendez-vous de la justice sociale et d’une répartition équilibrée de l’effort à réaliser. Notre budget national va encore faire le constat de la persistance d’un déficit primaire et d’un besoin annuel de financement le plus important des pays de la zone euro.