Intervention en séance au cours des débats sur la séparation et la régulation des activités bancaires

 

M. le président. La parole est à Mme Marie-Christine Dalloz.

 

Mme Marie-Christine Dalloz. Je ne crois pas que l’argument de Mme la rapporteure selon lequel des statistiques feraient apparaître que les relevés bancaires ne sont pas lus, puisse être entendu. Il existe peut-être de tels cas, mais c’est tout de même une information que la banque adresse au moins une fois par mois à son client.

Le problème qui se pose aujourd’hui portant sur la facturation, on peut craindre que, lorsqu’un client demande à sa banque de lui adresser plusieurs relevés par mois, le coût soit prohibitif.

Ce qui me gêne dans cet amendement, c’est qu’il impose une information gratuite, dont le banquier fera supporter le coût aux autres usagers. Je suis favorable à la transparence, mais pas à ce prix.

 

Nous pouvons, en revanche, nous retrouver sur la défense et l’information des clients.

Nous devons trouver un équilibre entre l’information la plus efficace et la plus lisible, son coût et la répercussion de ce coût sur le réseau bancaire.